Randonner jusqu’au plateau des Glières
En randonnée au plateau des Glières
Un plan général qui ne dispense pas d’une carte IGN.
Pensez à vous munir d’une carte détaillée, et soyez bien chaussés si vous rejoignez le plateau à pied.
Il y a plusieurs chemins pour mener au plateau partant de Thorens, pas forcément bien indiqué.
Le plus simple, le chemin des eaux noires à partir du pont des Molliets (indiqué sur le plan : du centre de Thorens, partir en direction du plateau. Dans le premier virage et 100 m avant le rond point, prendre un petit chemin goudronné qui descend bien. continuez tout droit en direction du château. Ca descend et çà remonte. Après le château, que vous laissez sur votre droite continuez tout droit laissez la chapelle de Salles à gauche et rejoignez la route. Prendre à droite sur une petite centaine de mètres, puis descendre le sentier, traversez la Fillière, puis, arrivez sur un bon chemin, prendre à gauche, tout droit jusqu’à la passerelle des Molliets en passant par Le Jourdil. Une fois aux Molliets, suivre le balisage.
Ce lien vous renvoie au site du syndicat mixte des Glières, qui recense certains itinéraires, essentiellement sur le plateau, pour avant ou après le rassemblement : randonnées vers le plateau
Le “Topo-guide Massif des Bornes, plateau des Glières” , peut vous accompagner dans vos randonnées.
Les sentiers historiques
Un beau travail d’information a été fait autour des sentiers du maquis et des panneaux renseignent sur le lien avec les combats de 1944. Les itinéraires ci-dessous sont repris d’un travail de l’éducation nationale pour les enfants du département, qui n’est plus accessible en ligne :
- sentier Tom Morel (depuis Petit Bornand)
Dénivellation : 710 m
Durée : 2h50
En 1944, c’était le seul chemin d’accès au Plateau en hiver permettant le passage d’un traîneau. C’est par ce sentier que s’effectuait le plus gros du ravitaillement avant la mise en place du blocus par les forces de Vichy.
- sentier Tom Morel et l’Attaque
- sentier de l’Attaque (depuis Entremont)
Dénivellation : 770 m
Durée : 2h45
Ce sentier avait pour lui la difficulté du cheminement, due à la pente, et la discrétion d’un versant boisé. Surtout fréquenté par les agents de liaison, ses atouts ont servi les Allemands qui l’empruntèrent pour investir les positions de Monthièvret.
- sentier des Patriotes (depuis Petit Bornand)
Dénivellation : 690 m
Durée : 3h00
Ce sentier avait le grand avantage d’avoir un point de départ et un parcours discrets en forêt. Il fut emprunté par de nombreux ravitailleurs, passeurs, agents de liaison et résistants sédentaires du pays.
- sentier du dernier Assaut (depuis Thorens)
Dénivellation : 780 m
Durée : 3h00
Dès le printemps 1943, les résistants ont trouvé refuge dans le vallon suspendu de Champ-Laitier. Ce site pastoral haut perché associera son destin à celui du Plateau des Glières, pour constituer un sanctuaire inviolable jusqu’au 26 mars 1944.
- sentier du dernier Assaut
- sentier des Espagnols (depuis Thorens)
Dénivellation : 640 m
Durée : 3h30
Le passage d’un groupe d’Espagnols venus de Nâves où ils étaient cachés, ainsi que de trois Italiens en rupture de ban, n’est qu’un épisode de la mémoire de ce sentier. Avant eux, le garde-forestier du secteur l’avait emprunté pour monter de jeunes réfractaires au Service du Travail Obligatoire, de même que le Lieutenant Simon et ses troupes. Le poste de guet, installé au Pas du Roc, verrouillait de façon dissuasive le passage. Aucun assaillant ne s’y hasardera.
D’autres informations sur ce sentier sentier dit du Pas du Roc
- sentier des Espagnols et de l’Escarmouche
- sentier de l’Escarmouche (depuis Thorens)
Dénivellation : 635 m
Durée : 2h20 ( le + court)
Dans le pays, on appelle cet itinéraire sentier des Eaux Noires, à cause du ruisseau venant de la combe d’Ablon qui coule sur des roches détritiques noirâtres, responsables de la couleur très sombre de l’eau. Souvent emprunté par les résistants de Thorens, ce sentier fut le théâtre d’une escarmouche où la Milice perdit son premier homme lors d’une reconnaissance.
- sentier de l’Ultimatum (depuis Thônes)
Dénivellation : 940 m
Durée : 4h00
Ce sentier constituait une voie royale d’accès au Plateau des Glières, dans une vallée ne permettant aucune fantaisie de progression et verrouillée implacablement, en bas par les forces de Vichy, en haut par les Maquisards eux-mêmes. L’avant-veille de l’assaut allemand, il fut emprunté par une mission porteuse d’un ultimatum de reddition.
Glières
Ce qui n’empêche pas la parution récente d’un livre "Capitaine Anjot, le chef méconnu des Glières" et un doctorant de préparer une thèse qui pourrait renouveler certaines approches. |
Article en partie repris du site www.fsd74.org |
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