Infos sur les films (par ordre de projection)
"Sauvages"
film d’animation jeune public de Claude Barras, 2024, 80 mn.
Keria recueille un bébé orang-outan trouvé dans la plantation de palmiers à huile où travaille son père. Avec son cousin Selai , Keria va lutter contre la destruction de la forêt ancestrale."Alliances terrestres"
d'Isabelle Haelvoet, 2024, 90 mn.
C’est
l’histoire de la lutte contre l’A69 qui doit relier Toulouse à
Castres.
Militants, paysans et scientifiques parlent de leur combat pour
sauver les terres menacées dans le Tarn et en Haute Garonne par
l’autoroute.
Ce film est une ode à la complémentarité des modes d’action de
résistance.
"Agent orange, une bombe à retardement"
Réalisé par Thuy Tiên Ho, Laurent Lindebrings, 2012, 57 mn
Le film ouvre le
dossier douloureux d’un drame peu médiatisé qui touche aujourd’hui
des millions de Vietnamiens, sur plusieurs générations et dont les
effets impactent l’avenir du pays et celui de ses enfants à naître.
Après 40 années de guerre ininterrompue contre la France puis les
États-Unis, le Vietnam sort enfin de la guerre, le 30 avril 1975.
Pourtant, en partant, l’armée américaine laisse un poison aujourd'hui invisible : la dioxine. Cette arme chimique puissante, plus connue sous le nom d’Agent Orange produite par la multinationale Monsanto, a pris possession de la terre, des eaux, de la végétation vietnamienne. En s’infiltrant dans les sols, les rivières, elle touche la chaîne alimentaire. Des millions de Vietnamiens, victimes de la dioxine sont atteints de lourdes malformations et de cancers.
Quarante cinq ans après les derniers épandages, la dioxine continue de faire des ravages.
Comment qualifier cette catastrophe humaine et écologique que vivent le Vietnam et sa population ?
Au-delà du cas
vietnamien, quelle est la responsabilité des états dans le choix des
armes et de leur utilisation en cas de conflit ? Quelles sont
les réparations possibles envers les victimes et les pays
dévastés ? Comment qualifier cet écocide qui touche le Vietnam,
sa terre, ses hommes, son présent, son avenir ?
Du Vietnam aux USA en passant par la France, à travers les
témoignages des victimes mais aussi d’historiens et de
scientifiques, ce documentaire dévoile le scandale de l’usage
irresponsable d’une arme chimique dont les effets se font encore
sentir aujourd’hui.
"No other land"
de
Yuval Abraham, Basel Adra, Rachel Szor, Hamdan Ballal, 2024, 95 mn
Ce film, réalisé par un collectif palestino-israélien de quatre jeunes activistes, a été conçu pendant les périodes les plus sombres et les plus terrifiantes de la région, comme un acte de résistance créative à l'apartheid et une recherche d'une voie versl'égalité et la justice.
"Nos hommes"
de Valentin De Poorter et Pierre Muys, 2024, 62 mn
Un matin de novembre, les téléphones portables de Sarah, Frédérique, Ludivine, Lise et d'autres femmes sonnent. Un SMS assène la même nouvelle, des dizaines de fois : Prysmian-Draka, cette usine où leurs conjoints fabriquent de la fibre optique, va fermer.
Tandis que leurs hommes négocient les conditions de leur licenciement, les femmes se rassemblent, s'organisent et s'engagent. Elles deviennent actrices d'un bras de fer impliquant État, patronat et classe ouvrière.
Nos hommes raconte l'itinéraire du premier collectif de femmes d'ouvriers licenciés de France. Une réflexion sur la condition féminine et ouvrière au sein d'une société capitaliste.
"Béziers, l’envers du décor"
de Daniel Kupferstein, 2024, 104 mn
Le film aborde, à travers le journal municipal, le « Journal de Béziers », devenu le « Journal du Biterrois », la gestion de la ville par Robert Ménard élu maire en 2014 avec les voix du Front National.
En partant à la rencontre des habitants et de militants, nous découvrons « l’envers du décor » de cette ville du sud de la France.
Comment ce journal façonne une ligne politique et idéologique d’une France catholique intégriste, rejetant les musulmans, tout en voulant contrôler et surveiller l’ensemble de ses habitants. Une vision de l’extrême droite au pouvoir.
"Un paese di resistenza"
de Catherine Catella et Shu Aiello, 2023, 75 mn.
Un projet d’hospitalité utopique ? Quand un village renaît grâce à l’arrivée de migrants.
Riace, Calabre. Comme beaucoup de villages du sud de l'Italie, Riace a longtemps subi un exode rural massif. Un jour, un bateau transportant deux cents kurdes échoue sur la plage. Spontanément, les habitants du village leur viennent en aide.
Petit à petit, migrants et villageois vont réhabiliter les maisons abandonnées, relancer les commerces et assurer un avenir à l'école.
Après 20 ans d’harmonie, ce village, devenu un modèle d’accueil des migrants, devint la cible de la vague populiste qui ronge l’Italie.
Le venin s’est répandu. Domenico Lucano, le maire de Riace a encouru 13 ans et 2 mois de prison, 500 000 euros d’amende.
En
2023, le procès en appel établit la vacuité des accusations
infondées, sa condamnation est réduite et la peine suspendue.
En 2024, Mimmo Lucano est élu au parlement européen.
"Personne n’y comprend rien"
de Yannick Kergoat, 2025, 103 mn
Une démocratie et une dictature. Une campagne présidentielle et de l’argent noir. Une guerre et des morts. » Personne n’y comprend rien « , se rassure Nicolas Sarkozy au sujet de ses liens avec le colonel Kadhafi. Alors que s’ouvre le procès de l’affaire des financements libyens, voici le film qui va enfin vous permettre de tout comprendre à l’un des scandales les plus retentissants de la Ve République.